Le secret du mieux-être se trouve-t-il dans une écoute subtile de l’invisible ?


Interview de Michaël Genoud : Cabinet & Atelier Colibri

1. Michaël, comment avez-vous découvert votre don de magnétisme et de faiseur de secret ? Est-ce quelque chose qui s’est révélé tôt dans votre vie ?

Depuis l’enfance, j’ai toujours ressenti les énergies du vivant et perçu de manière très vive les émotions et douleurs des autres, notamment de mes camarades. Mais c’est lors d’un salon de brocante qu’un déclic a eu lieu. Une rencontre inattendue m’a permis de poser des mots sur mes ressentis. Cette personne, bienveillante, m’a partagé ses premières techniques. Tout s’est ensuite accéléré : mes ressentis sont devenus plus clairs, plus gérables, et j’ai pu commencer à pratiquer, d’abord en aidant mes amis… comme je le faisais déjà, enfant, avec les animaux.

2. Vous proposez des soins pour les humains, les animaux, ainsi que des ateliers et des formations. Qu’est-ce qui vous anime dans cette diversité ?

Ce qui m’anime, c’est la foi en la vie, et le désir sincère de partager ce que j’ai appris avec simplicité et cœur. Pour moi, c’est une forme de don de soi, au service de l’autre. J’aime profondément écouter une histoire de vie, apaiser une douleur, offrir une présence rassurante. Chaque rencontre est une opportunité précieuse d’apprendre et de grandir, ensemble. C’est, pour moi, la plus belle des écoles.

3. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est un soin énergétique et comment il agit ?

Un soin énergétique, c’est avant tout un moment de rencontre et d’écoute subtile. À travers un « scan », je perçois les douleurs inscrites dans l’aura et je me laisse guider. Mes mains se posent là où le corps en a besoin. Elles chauffent naturellement, transmettant une énergie apaisante et libératrice.

4. Vous proposez aussi des séances de médiumnité. Comment se déroulent-elles ?

Aujourd’hui, je ne travaille plus avec les défunts. Mes séances de médiumnité sont centrées sur le soin. Je me connecte au « soi supérieur » de la personne et je reçois des images, des sensations, parfois même des douleurs dans mon propre corps. Ces messages me permettent d’identifier les zones sensibles à apaiser. Je transmets ensuite ce que je perçois, pour éclairer ou soulager, dans une démarche de transguérison.

5. Vous avez mis au point un « secret » spécifique pour soulager l’endométriose et la maladie de Crohn. Pouvez-vous nous en parler ?

Un jour, une patiente m’a demandé si elle pouvait faire quelque chose par elle-même. J’ai pris le temps d’y réfléchir. Le jour de la Fête-Dieu, je me suis retrouvé « appelé » par un arbre. Là, dans un demi-sommeil, les mots me sont apparus, clairs. J’ai ensuite transmis ce « secret » – une prière spécifique – et les résultats ont dépassé nos attentes, notamment sur l’endométriose… mais aussi sur la maladie de Crohn. Ce secret est personnel, et ne peut être utilisé que par la personne concernée. Je ne peux pas le formuler à sa place.

6. Le « secret » fait partie intégrante de votre pratique. Comment le décririez-vous à quelqu’un qui ne le connaît pas ?

Le « secret », c’est une prière transmise de génération en génération, qui permet de soulager les douleurs, les brûlures, les hémorragies, les maladies de peau… et bien plus encore. C’est une tradition ancienne, ancrée dans la foi et l’intention pure. Il ne se vend pas, ne s’invente pas, il se transmet. Moi, je l’utilise chaque jour, plusieurs heures. Et pour éviter les dérives, il existe aujourd’hui une liste officielle des faiseurs de secret, créée par Georges Delaloye, accessible gratuitement via une application.

7. Vous intervenez aussi auprès des animaux. Comment vos soins s’adaptent-ils à eux ?

Avant toute chose, je m’assure que l’animal est d’accord pour recevoir le soin. S’il refuse, je respecte son choix. C’est essentiel pour moi. Le travail énergétique est similaire à celui réalisé chez l’humain : j’agis sur les douleurs, le stress, les troubles de comportement ou de peau. Les soins se font souvent à distance, à partir d’une photo. Mais je me déplace aussi, notamment pour les animaux de ferme. Dans leur environnement naturel, la connexion est plus forte.

8. Quelle place tient la communication animale dans votre pratique ?

Elle est centrale. Avant de soigner, je crée une connexion avec l’animal. Si je reçois un « oui », je commence. Les messages que je perçois viennent sous forme d’images, de sensations, parfois de douleurs ressenties en moi. Ce n’est pas un langage verbal, mais une forme de dialogue intuitif, de cœur à cœur.

9. Parlez-nous des ateliers et formations de l’Atelier Colibri. À qui s’adressent-ils ?

Les ateliers sont nés d’une demande grandissante : les gens voulaient apprendre à se soulager eux-mêmes. J’ai donc créé des formations ouvertes à toutes et tous, sans prérequis. Je transmets dans la simplicité, avec générosité, au fil de week-ends immersifs, deux fois par an. En parallèle, des rencontres en pleine nature sont organisées, pour affiner nos ressentis et notre lien à l’énergie. Un groupe WhatsApp permet aussi de garder le lien entre les sessions.

10. Quel message souhaitez-vous transmettre à ceux qui hésitent à venir ?

Je leur dirais : venez comme vous êtes. Sans attentes, sans peur. Il ne s’agit pas de magie, ni de promesse de guérison, mais d’un travail sincère avec l’énergie et la vie. Les soins ne remplacent pas la médecine, mais ils peuvent soutenir, accompagner, ouvrir des portes là où parfois, les mots ne suffisent plus. Si vous ressentez un élan, suivez-le. Et si vous doutez, c’est aussi ok. Le doute fait partie du chemin. Comme je dis à mes élèves : gardez la curiosité d’un enfant devant un sapin de Noël.